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Les jolies têtes rousses de Notre Nature

En ce 12 janvier, nous célébrons les chevelures flamboyantes. Mais si les personnes aux cheveux roux ne représentent que 1 à 2% de la population mondiale, elles ne manquent pas au sein de notre belle nature : la preuve dans cet article.

Le renard

Impossible de parler des roux naturels sans évoquer notre malin renard ! Un pelage aussi vif peut sembler peu pratique pour un prédateur… Pourtant, le renard ne se fait pas repérer à cause de sa couleur flamboyante. La raison ? Beaucoup d’animaux ne perçoivent pas les nuances de rouge, ce qui permet à notre goupil de passer incognito. Ingénieux, n’est-ce pas ?

L’écureuil

Autre habitant bien connu de nos forêts – et de nos jardins : l’écureuil roux. Cet amateur de noisettes et de glands à la queue touffue est un véritable acrobate dont nous aimons observer les facéties. Et bonne nouvelle pour les amateurs d’écureuils : comme la saison des amours se déroule en plein hiver, nous avons déjà l’occasion de voir les futurs parents gambader dans les arbres. Vous souhaitez les admirer de plus près ? N’oubliez pas d’appliquer nos astuces pour les attirer dans votre coin de nature !

Le faisan de Colchide

Même s’il est originaire du continent asiatique, le faisan a depuis longtemps été introduit en Europe et fait désormais partie des espèces plutôt communes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que lesmâles ne passent pas inaperçus ! Leur corps roux est surmonté d’une tête d’un bleu profond et leurs yeux sont entourés de rouge vif. Comme c’est le cas chez beaucoup d’animaux qui revêtent des costumes de parade, ces couleurs ont pour but d’attirer les dames, car les faisans mâles aiment s’entourer d’un harem de courtisanes. N’attendez surtout pas de la fidélité de la part de ce grand Casanova : une fois sa cible séduite, il passe à la suivante sans le moindre remord.

L’oreillard roux

Il est vrai que l’oreillard roux ne présente pas une teinte aussi orangée que les autres animaux évoqués ici, mais notre chauve-souris mérite tout de même sa place dans cet article. Ses grandes oreilles sont aussi longues que son corps et lui permettent d’entendre le moindre bruit émis par ses proies préférées : les insectes. Quand l’oreillard roux hiberne, il replie ses précieuses oreilles contre son corps.

La chouette hulotte

La chouette hulotte et ses grands yeux existe en différents coloris : grisâtre ou roux. Et comme l’hiver est justement la meilleure saison pour observer chouettes et hiboux, vous pourriez parfaitement admirer ses couleurs… enfin, si vous la repérez d’abord ! Pour ce faire, rendez-vous en forêt et cherchez des pelotes de réjection. Vous pouvez aussi vous baser sur son hululement très reconnaissable.

Le rouge-gorge

D’accord, son nom peut être trompeur, mais notre rouge-gorge peut lui aussi se targuer d’être un vrai roux. En revanche, sa véritable couleur ne se révèle qu’à l’âge adulte ; les juvéniles présentent quant à eux un plumage bien plus terne… même si ce dernier a ses avantages. Saviez-vous que les rouges-gorges sont tellement territoriaux qu’ils s’énervent contre tout ce qui pourrait présenter la même couleur que leurs rivaux ? Comme quoi, mieux vaut parfois éviter d’attirer l’attention !

Le pinson des arbres

Autre oiseau qui partage une belle couleur orangée : le pinson des arbres. Contrairement au rouge-gorge, le roux n’est pas l’apanage des deux sexes mais n’est présent que chez le mâle – encore un frimeur ! Assez commun dans notre pays, ce passereau occupe les milieux boisés et les forêts où il se nourrit d’invertébrés et de graines en fonction de la saison. Il a également un cousin tout aussi roux, le pinson du nord, qui ne nous rend visite qu’en hiver. Pendant la saison froide, les deux espèces peuvent cohabiter et survoler les champs à la recherche d’une friandise.

La fourmi rousse des bois

Non, la couleur rousse n’est pas uniquement réservée aux mammifères et aux oiseaux : la fourmi rousse des bois en est la preuve. Fascinantes architectes, nos fourmis peuvent construire de gigantesques fourmilières où se croisent des milliers d’ouvrières chaque jour, comme dans une ville à taille humaine. Mais gare aux intrus, car malgré ce va-et-vient constant, les fourmis sont parfaitement capables de distinguer les individus qui n’appartiennent pas à la colonie et les attaquent alors sans pitié.

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